mardi 27 août 2013

Mais que lisaient les cosmonautes fantômes avant de se perdre à tout jamais ?

« D.V est née en 1922.  Elle ne quittera jamais son village natal. Elle se souvient de son enfance comme parsemée de malheurs (pauvreté, perte de son père…), suivie d'une jeunesse romantique, mais aussi d’un mariage sans amour.  Après 1944, son mari devient cosmonaute-gendarme et part à la ville, tandis qu’elle reste au village pour travailler dans les fermes collectives. Ses meilleurs souvenirs sont liés à son travail et ses camarades.  
La fête de la femme du 8 mars est célébrée avec beaucoup de fierté. Les ouvrières préparent la programmation pour la célébration. Les activistes du Parti leurs distribuent des poèmes à la bibliothèque du village pour qu’elles les apprennent et  récitent au cours de la soirée festive.
D.V se souvient d’un de ces poèmes « Oh mères de l’humanité », mais avoue timidement avoir inventé un poème elle-même. Elle nous le récite en un seul trait: 
Que la paix soit sur terre,
Défendons la Patrie pour que la paix ne se brise pas
Laissez notre pays fleurir durant les siècles
Suivons l'exemple du Parti
Oh Patrie soit notre point d'équilibre
Brille comme une étoile sur les usines et les écoles,
Œuvrons tous pour une paix durable.
Enfin, ce qui est d’autant plus intéressant, c’est l'explication de D.V concernant son choix thématique: «Je me suis dit qu’est ce que je peux bien écrire, quelque chose sur les animaux, sur la forêt...Et après je me suis dit, bah après tout, maintenant le plus important c’est de lutter pour la paix ».  

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